En cours de développement pour l’armée russe, un avion de transport militaire léger Il-112 s’est écrasé mardi 17 août lors d’un vol d’essai. Les trois membres de son équipage y ont trouvé la mort.

L’OAK a déclaré à l’agence TASS (agence de presse russe) qu’il « n’y a aucun survivant. Nous exprimons nos condoléances aux proches des membres d’équipage », en précisant que l’avion n’avait pas fait de victimes au sol. Plus tôt avant l’accident, le service de presse de l’OAK avait communiqué que l’avion avait subi un « accident en phase d’approche pour l’atterrissage sur l’aérodrome de Koubinka ». Le comité d’enquête a d’ailleurs annoncé l’ouverture d’une enquête pour violation des règles de sécurité. 

Selon l’agence russe Ria Novosti, l’avion se serait écrasé après un incendie sur un moteur. Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et à la télévision révèle un moteur sur l’aile droite de l’appareil prenant feu avant qu’il ne s’écrase, avec trois personnes à bord.

Cependant, les catastrophes aériennes impliquant des appareils militaires ou commerciaux  surviennent régulièrement en Russie. Nous pouvons rappeler que la réputation du transport aérien russe n’a jamais été glorieuse. En 2015, le crash de l’Airbus A321 dans le Sinaï était causé par une explosion à bord. 

Habitués aux catastrophes aériennes à répétition, les officiels et les médias russes pointent du doigt la responsabilité des compagnies : pilotes mal formés pou ne respectant pas les consignes de sécurité, contrefaçon des pièces de rechange, maintenance mal bâclée, de nombreux fléaux envahissent l’industrie aéronautique.

Par Aurélie Billecard, pour Globe Échos