Guerre en Ukraine : la famille d'un Britannique capturé par les forces russes dénonce une vidéo réalisée "sous la contrainte"

GLOBE ÉCHOS | 20/04/22 12:18

Elle dénonce une violation de la convention de #Genève sur le traitement des prisonniers. La famille d'Aiden Aslin, un Britannique capturé lors de combats en Ukraine, a fustigé une video diffusée en #russie. "La vidéo d'Aiden parlant sous la contrainte et ayant clairement subi des blessures physiques est profondément éprouvante", soulignent ses proches dans une déclaration relayée sur Twitter par le député Robert Jenrick.

#AidenAslin, né en 1994, figure aux côtés de son compatriote Shaun Pinner, lui aussi capturé en Ukraine, dans des enregistrements présentés comme des interviews et diffusés par la télévision publique russe lundi. Les deux hommes, qui apparaissent les traits tirés, y demandent à être échangés contre Viktor Medvedtchouk, riche homme d'affaires ukrainien proche de #VladimirPoutine et arrêté en Ukraine.

"Il n'est pas un mercenaire ou un espion"

Selon les médias russes, ils ont été capturés après avoir combattu côté ukrainien à #Marioupol. Ils appartiendraient à une unité qui s'est rendue la semaine dernière aux forces russes. La famille d'AidenAslin a expliqué que ce dernier avait déménagé en 2018 en Ukraine, où il a rencontré sa petite amie et s'est finalement installé à #Mykolaïv. Il a décidé de rejoindre les Marines ukrainiens et a servi dans cette unité pendant près de quatre ans.

"Il n'est pas, contrairement à la propagande du #Kremlin, un volontaire, un mercenaire ou un espion. Aiden faisait des plans pour son avenir en dehors de l'armée, mais comme tous les Ukrainiens, sa vie a été bouleversée par l'invasion barbare de Poutine", soulignent-ils.

La famille de #ShaunPinner avait elle aussi expliqué dans un communiqué que celui-ci n'était "ni un volontaire ni un mercenaire, mais sert officiellement dans l'armée ukrainienne conformément à la législation ukrainienne". Il s'est lui aussi installé en 2018 en Ukraine et a épousé une Ukrainienne.

 

GÉ, avec l'Afp

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