2020 année de tous les records pour Tiger Woods? "Le Tigre", qui peut devenir le golfeur le plus titré de l'histoire sur le circuit PGA dès ce week-end, pour sa rentrée au Farmers Insurance de Torrey Pines, assure "ne pas y penser".

GLOBE ÉCHOS | 23/01/20 19:11

2020 année de tous les records pour Tiger Woods? "Le Tigre", qui peut devenir le golfeur le plus titré de l'histoire sur le circuit PGA dès ce week-end, pour sa rentrée au Farmers Insurance de Torrey Pines, assure "ne pas y penser".

Woods, victorieux sept fois de ce tournoi situé à La Jolla sur les hauteurs de San Diego, a rejoint Sam Snead au sommet du classement du plus grand nombre de victoires (82) sur le circuit nord-américain en octobre, en s'imposant au Zozo Championship.

"Atteindre le nombre 83, je n'y pense vraiment pas", a assuré le golfeur de 44 ans mercredi en conférence de presse.

"Je suis plus absorbé par tout ce que je dois faire pour gagner le tournoi. Il y a tellement de coups différents que je vais devoir jouer, tellement de stratégies que je vais devoir adopter sur le parcours", a expliqué Woods, qui a conduit à la victoire l'équipe des Etats-Unis, dont il était capitaine et joueur, lors de la Presidents Cup en décembre à Melbourne.

Un succès en forme d'apothéose pour l'année 2019 qui l'a vu revenir à son meilleur niveau avec un 15e titre du Grand Chelem remporté aux Masters d'Augusta, après onze ans de disette.

"Déjà être arrivé à 15, c'est beaucoup", a souri Woods qui peut cette saison se rapprocher, égaler, voire même battre le record de 18 titres détenu par la légende Jack Nicklaus.

"Ça prendra du temps. Il a fallu à Jack environ 26 ans pour arriver à ce chiffre. Il m'a fallu une vingtaine d'années pour arriver au mien. Ca prend du temps d'accumuler ces victoires. Il y a eu un certain nombre d'années où je n'ai pas joué, donc des occasions manquées. Mais je joue à nouveau maintenant. Ce sont des opportunités que je bénis, je ne pensais pas les avoir", a-t-il reconnu.

- Objectif Tokyo -

Pour Woods, qui fut éloigné des greens pendant près de deux ans entre 2016 et 2017 en raison d'une blessure au dos, le défi est de rester consistant physiquement, tout au long d'un tournoi.

"Quand j'étais plus jeune, j'ai eu plus de bons jours que de mauvais. Maintenant que j'ai 44 ans, je ressens plus de mauvais jours que de bons. Je pense que tous ceux qui ont mon âge ou plus peuvent comprendre cela. C'est la partie la plus difficile dans le fait de prendre de l'âge", a-t-il expliqué.

"Même Fred (Couples), (Bernhard) Langer et d'autres, ils sont bien présents pendant deux jours puis ils disparaissent. C'est dur de tenir la distance du début à la fin. C'est quelque chose que j'ai remarqué, ça rend les choses plus difficiles. Mais j'ai quand même réussi à gagner quelques tournois depuis mon retour et j'espère en remporter quelques autres", a-t-il ajouté.

Même résolus, ses problèmes de dos affectent sa préparation à l'approche des tournois.

"Si je voulais aller frapper la balle maintenant, je ne pourrais même pas passer les 100 yards. Il faut que je m'échauffe, puis que je m'étire et que je me détende. Seulement après je peux commencer à bien bouger. J'ai un point fixe dans le bas du dos qui ne bouge pas. Je dois donc assouplir tout le reste autour", a-t-il décrit.

S'il a appris à prendre le temps nécessaire pour rejouer et redevenir un des meilleurs joueurs du circuit, Woods a cinq mois pour réaliser son rêve de représenter son pays aux jeux Olympiques de Tokyo.

Pour y parvenir il devra être parmi les quatre meilleurs joueurs américains dans le top 15 du classement mondial au 22 juin. Ce qui est actuellement le cas, puisqu'il est 6e, devancé par Brooks Koepka (1er), Justin Thomas (4e) et Dustin Johnson (5e).

"On est beaucoup d'Américains dans le top 15. Il y a de nombreux de tournois qui se profilent et il y aura pas mal de fluctuations d'ici-là", prévoit-il.

 

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