Commémoration du 11 Novembre , 70 dirigeants mondiaux sous l'Arc de Triomphe
GLOBE ÉCHOS | 11/11/18 19:20

A la onzième heure du onzième jour du onzième mois, 70 dirigeants venus du monde entier ont remonté les Champs-Elysées jusqu'à l'Arc de Triomphe au son des cloches des églises de Paris.
Ils sont silencieux. L'Allemande Angela Merkel est aux côtés d'Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte, parapluie à la main sous un ciel pluvieux de novembre. Quelques minutes après les rejoignent Donald Trump avec son épouse Melania, puis Vladimir Poutine, qui donne une petite tape amicale sur l'épaule du président américain.
Arrivés d'Australie, du Liban ou du Sénégal, ces chefs d'Etat et de gouvernement sont réunis à Paris parce que leur pays a déployé des combattants durant la guerre de 14-18. Sont ainsi présents Benjamin Netanyahu, Recep Tayyip Erdogan, Justin Trudeau, Mohammed VI et son fils ou Denis Sassou Nguesso.
La plupart d'entre eux se sont retrouvés à l'Elysée en début de matinée pour venir ensemble, à bord de huit bus, jusqu'aux abords de l'Arc de Triomphe où ils sont abrités de la pluie par un toit amovible transparent.
A distance, autour de la place de l'Etoile, une foule clairsemée tente de les apercevoir derrière les barrières. Les strictes mesures de sécurité n'empêchent pas trois militantes Femen, les seins nus où est inscrit "hypocrisy parad", de courir au passage de la voiture de Donald Trump, avant d'être interpellées.
A la onzième heure du onzième jour du onzième mois, 70 dirigeants venus du monde entier ont remonté les Champs-Elysées jusqu'à l'Arc de Triomphe au son des cloches des églises de Paris.
Ils sont silencieux. L'Allemande Angela Merkel est aux côtés d'Emmanuel Macron et de son épouse Brigitte, parapluie à la main sous un ciel pluvieux de novembre. Quelques minutes après les rejoignent Donald Trump avec son épouse Melania, puis Vladimir Poutine, qui donne une petite tape amicale sur l'épaule du président américain.
Arrivés d'Australie, du Liban ou du Sénégal, ces chefs d'Etat et de gouvernement sont réunis à Paris parce que leur pays a déployé des combattants durant la guerre de 14-18. Sont ainsi présents Benjamin Netanyahu, Recep Tayyip Erdogan, Justin Trudeau, Mohammed VI et son fils ou Denis Sassou Nguesso.
La plupart d'entre eux se sont retrouvés à l'Elysée en début de matinée pour venir ensemble, à bord de huit bus, jusqu'aux abords de l'Arc de Triomphe où ils sont abrités de la pluie par un toit amovible transparent.
A distance, autour de la place de l'Etoile, une foule clairsemée tente de les apercevoir derrière les barrières. Les strictes mesures de sécurité n'empêchent pas trois militantes Femen, les seins nus où est inscrit "hypocrisy parad", de courir au passage de la voiture de Donald Trump, avant d'être interpellées.

"Chaque fille exigeait un baiser de chaque soldat qu'elle croisait", témoigne le capitaine américain Charles Normington défilant en France ce jour-là.
"Les armes sont déposées: on ne les reprendra pas", veut croire l'adjudant français Alfred Roumiguières, dont la lettre est lue par Myriam, élève d'un lycée de région parisienne.
La cérémonie est aussi rythmée par des intermèdes musicaux qui renforcent sa gravité. Après le violoncelliste Yo-yo Ma, la Béninoise Angélique Kidjo chante un vibrant "Blewu", un chant en langue mima en hommage aux troupes coloniales ayant combattu en France. Et elle se termine avec des extraits du Boléro de Maurice Ravel, qui a servi comme ambulancier près de Verdun en 1916.
Lorsque l'orchestre des jeunes de l'Union européenne cesse de jouer, le président français ravive la flamme du Soldat inconnu, qui ne s'est jamais éteinte depuis son installation en 1923.
Puis la sonnerie "Aux Morts" résonne, l'assistance se fige pour une minute de silence que rompt la sonnerie au clairon du "Cessez le feu".
Les dirigeants remontent alors dans les bus pour rejoindre l'Elysée pour un déjeuner dans les salons donnant sur le parc. Leurs conjoints sont reçus dans le même temps au château de Versailles.
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